Notre histoire

Né le 19 mars 1963, à Saint-Joseph, au Manitoba, S.E. Mgr Marcel Damphousse a été ordonné prêtre le 28 juin 1991 pour l'archidiocèse de Saint-Boniface. Il a servi dans plusieurs paroisses françaises et anglaises dans l'archidiocèse avant d'être nommé recteur de la cathédrale en 2008. Il a obtenu un baccalauréat en psychologie en 1984 du Collège universitaire de Saint-Boniface et un baccalauréat en théologie en 1989 de l'Université Saint-Paul à Ottawa.

C'est au séminaire Saint-Paul à Ottawa qu'il a reçu sa formation au sacerdoce. En 2002, il a obtenu un diplôme en théologie spirituelle de Teresianum à Rome.

Pendant plusieurs années, S. E. Mgr Damphousse a enseigné à l'École catholique d'évangélisation au Manitoba et a été directeur des vocations pendant plus de 12 ans. Avant d'être nommé recteur de la cathédrale, il était aumônier à l’École secondaire diocésaine de Saint-Boniface pendant cinq ans.

Il a acquis de l’expérience en tant que membre du Comité des finances diocésaines, du Conseil presbytéral et des Commissions diocésaines pour la liturgie et la catéchèse. Il a également été le directeur spirituel du mouvement TEC (To Encounter Christ) pendant huit ans.

Le 28 juin 2012, Sa Sainteté le Pape Benoît XVI a nommé le Révérend Marcel Damphousse Evêque d'Alexandria-Cornwall. Il a été ordonné évêque le 2 septembre 2012 à la Cathédrale Saint-Finnan à Alexandria, en Ontario. Le 12 novembre, 2015, Sa Sainteté le Pape François a nommé Mgr Damphousse le sixième évêque du Diocèse de Sault Ste-Marie, Ontario, Canada.

Le 16 juin, 2020, Sa Sainteté le Pape François a nommé Mgr Damphousse archevêque coadjuteur de l'Archdiocese d'Ottawa-Cornwall.

"Par leur consécration épiscopale elle-même, les évêques reçoivent, avec la charge de sanctifier, celles d'enseigner et de gouverner, mais en raison de leur nature, il ne peuvent les exercer que dans la communion hiérarchique avec le chef et les membres du Collège." (Can.375, 2).

Mgr Jean-Louis Plouffe est né le 29 octobre 1940 à Ottawa, Ontario. Il a fréquenté l'École Guigues avant ses études aux séminaires mineurs et majeurs d'Ottawa. Il fut ordonné prêtre à la cathédrale Notre-Dame d'Ottawa par S. E. Mgr René Audet, le 12 Juin 1965.

Par la suite, il a complété diverses études supérieures à Toronto, en Belgique, à l'Université Saint-Paul à Ottawa, ainsi qu’à l'Université Grégorienne de Rome. Il détient une maîtrise et une licence en théologie, un diplôme en liturgie et sciences de la mission et une licence en droit canonique.

En tant que prêtre de l'archidiocèse d'Ottawa,  le P. Plouffe a exercé son ministère pastoral dans diverses paroisses, y compris les paroisses St-Rémi et Nativité. Il fut recteur de la basilique Notre-Dame de 1979 à 1982. En septembre 1982, il fut nommé vicaire judiciaire du Tribunal ecclésiastique régional d'Ottawa.

Le 17 décembre 1986, Sa Sainteté le Pape Jean-Paul II le nomma évêque titulaire de Lamzella et évêque auxiliaire de Sault Ste-Marie. Il fut ordonné à l'épiscopat à Ottawa par Mgr Marcel Gervais, le 24 février1987. Le 14 décembre 1989, il devint le 5ème évêque de Sault-Ste-Marie.

Mgr Gervais est né à Elie au Manitoba le 21 septembre 1931. Il est le neuvième de quatorze enfants. Sa famille est venue du Manitoba pour s'établir dans la région de Sparte, près de St. Thomas en Ontario quand il était adolescent. Il a fréquenté Sparte Continuation School ; sa dernière année fut à l'école secondaire Saint-Joseph à Saint-Thomas. Après l'école secondaire, il entra au séminaire Saint Peter à London, en Ontario. Il fut ordonné en 1958.
      
Il étudia d'abord à Rome puis à l'École Biblique de Jérusalem. Il est retourné à London pour enseigner l'Écriture sainte aux séminaristes du séminaire de Saint Peter.
      
En 1974, Mgr Emmett Carter lui a demandé de prendre la relève comme directeur du Centre international de la Parole Divine (Divine Word International Centre of Religious Education). Ce centre avait été fondé par Mgr Carter dans le but de devenir une ressource pour l'éducation des adultes dans l'esprit de Vatican II.
      
Ce centre offrait des sessions d'une ou deux semaines animées par plusieurs des plus grands savants de l'époque. Les étudiants provenaient non seulement du Canada et des États-Unis, mais de partout dans le monde, y compris l’Australie, l’Afrique, l’Asie et l’Europe.
      
Au moment où le Père Gervais en est devenu le directeur, le Centre de la Parole Divine offrait principalement l'étude de l"Écriture sainte; il a ajouté la justice sociale comme sujet d'étude. Cet aspect du programme d'études fut offert par des gens  provenant de plusieurs parties du «tiers monde» , entre autre par le P. Gustavo Gutierrez et le Cardinal Dery du Ghana.
      
En 1976, la Conférence des évêques de l'Ontario ainsi que la Conférence religieuse canadienne ont demandé au Père Gervais de publier un cours sur l'Écriture sainte dont pourrait bénéficier toute l'Église mais surtout les prêtres et les religieuses. C’est à cette époque que le Père Gervais a commencé à écrire "Journey", un ensemble de quarante leçons sur la Bible. Il possédait un trésor d'informations provenant des professeurs et des témoins de la foi qui ont enseigné au Centre de la Parole Divine.
      
Un grand nombre de collaborateurs enthousiastes l'ont épaulé dans ce projet: toutes les personnes qui ont fait des présentations et fourni du matériel au Centre de la Parole Divine ainsi qu'une riche équipe d'adjoints, également du Centre de la Parole Divine.
      
Le travail fut terminé au moment où le Père Gervais fut ordonné évêque auxiliaire de London (1980). Il fut ensuite nommé évêque du diocèse de Sault Ste-Marie puis,  après quatre ans, archevêque d'Ottawa (1989).

Mgr Alexander Carter a reçu une éducation sulpicienne du Collège de Montréal et de l’École St. Patrick qui, tous deux, étaient dirigés par les Sulpiciens (ordre des prêtres de la Fraternité St-Sulpice, PSS).

Il a fréquenté le Grand séminaire sulpicien de Montréal et fut ordonné le 6 juin 1936.  Un an plus tard, il fut envoyé à Rome pour deux ans d'étude en Droit canonique à l'École de droit Appolinaris. Durant son séjour à Rome, il demeura au Collège canadien, une résidence dirigée par les Sulpiciens.

Entre 1946 et 1947,  Mgr Carter fut envoyé à l'archidiocèse de Winnipeg pour aider à régler les problèmes occasionnés par la réticence de l'archevêque Sinnott  à céder l'autorité  à un archevêque coadjuteur.

Il a enseigné au Collège apologétique de Montréal aux étudiants anglophones dont plusieurs étaient des Américains.

Le 2 février 1957, à l’âge de 49 ans, il fut consacré évêque pour devenir l"évêque coadjuteur de Mgr R. H. Dignan, au Diocèse de Sault Ste-Marie. Il devint évêque de Sault Ste-Marie le 22 novembre 1958. Il nomma ensuite les Pères Adolphe Proulx et Bernard Pappin comme chanceliers. Il envoya le P. Proulx  à l'Archidiocèse de Montréal pour apprendre les rudiments du métier et le P. Pappin au Diocèse de London. L'année suivante, il a envoya le P. Proulx à Rome pour des étudies en droit canonique.

En 1964, il demanda à Rome un évêque auxiliaire pour alléger son travail. Dans ses mémoires, il écrit qu'il avait pensé au P. Proulx pour combler ce poste - il croyait que le P. Proulx était le genre d'homme qu'il voulait comme  auxiliaire francophone: << J'ai vu sa grande dévotion à l'Église et sa bonté >>. [Le P. Proulx fut ordonné  évêque en février 1965; il a servi en tant qu'auxiliaire de Mgr Carter jusqu'en juin 1967 lorsque; au grand chagrin de Mgr Carter, Mgr Proulx fut nommé évêque d'Alexandria (Alexandria-Cornwall)].

Mgr Carter fut vice-président de la Conférence catholique des évêques du Canada de 1965 à 1967, puis président de 1967 à 1969.  De 1977 à 1981, il fut président de la Conférence catholique des évêques de l'Ontario.

Mgr Carter était un grand ami de Laurent Morin avec qui il a fréquenté le séminaire, a étudié à Rome et a voyagé en Europe. Plus tard,  le P. Morin fut consacré évêque, d'abord pour servir comme évêque auxiliaire à Montréal et plus tard comme évêque de Prince Albert, Saskatchewan.

En mai 1985, Mgr Alex Carter a démissionné. Il a reçu l'Ordre du Canada en 1989. Il est décédé le 17 février 2002.

Durant l'épiscopat de Mgr Ralph Hubert Dignan, le nord de l'Ontario a connu de grands développements économiques: les usines d'acier à Sault Ste-Marie, l'exploitation de l'uranium à Elliot Lake et les mines de nickel à Sudbury. North Bay est rapidement devenu le centre industriel du nord de l'Ontario .

Mgr Dignan était un homme de principe. Alors que l'on pourrait légitimement critiquer ses convictions politiques, il faut aussi reconnaître ses nombreuses qualités, en particulier, ses compétences en gestion. Pendant tout son épiscopat, Mgr Dignan a enrichi le diocèse d'un nombre important d'hôpitaux et d'écoles dont plusieurs existent encore aujourd'hui.

Vers la fin de son épiscopat , Mgr Dignan est tombé malade; il a dû prendre sa retraite à London où il est décédé le 22 novembre 1958. Son coadjuteur, Mgr Alexander Carter, au diocèse depuis 1957, lui succéda. Pendant les vingt-cinq prochaines années, le diocèse allait acquérir une toute nouvelle dynamique.

Avant 1904, les catholiques du nord de l'Ontario étaient sous la juridiction du Diocèse de Peterborough. Face à une population catholique sans cesse croissante, l'évêque Richard Alphonsus O'Connor a vu la nécessité de diviser le territoire et de créer un autre diocèse. L'idée fut présentée au pape Pie X et en septembre 1904, le Diocèse de Sault Ste-Marie fut officiellement fondé.

La ville de Sault Ste-Marie, géographiquement située au centre du diocèse, semblait être l'endroit idéal pour établir la nouvelle cathédrale. Le territoire du nouveau diocèse comprendrait l'est de la région de Nipissing et s'étendrait vers l’ouest jusqu’à Thunder Bay. Il fallait nommer un évêque pour ce nouveau diocèse. Mgr O'Connor a soumis les noms de trois candidats tout en favorisant l'un de ses amis, le Père David Joseph Scollard dont il connaissait très bien la famille. Le Père Scollard, bien connu pour ses qualités de leadership était, d’après l'évêque O'Connor, le candidat le plus approprié pour assumer les responsabilités énormes auxquelles devrait faire face le premier évêque de ce nouveau diocèse.

Mgr Scollard mit beaucoup de temps à visiter les fidèles de son diocèse pour apprendre à les connaître.. Ses voyages en moyen de transport primitif comportait souvent des difficultés. Dans l'exercice de son ministère, Mgr Scollard fut entouré d'une bonne équipe composée de six prêtres diocésains, trente-huit prêtres jésuites, dix-huit frères coadjuteurs jésuites ; il pouvait aussi compter sur le dévouement inlassable de divers autres ordres religieux.

Mgr Scollard, d’origine irlandaise, était un véritable homme de son temps, un homme de vision qui envisageait un avenir prometteur pour le nord de l'Ontario. Pendant vingt-neuf ans, il travailla assidûment pour bâtir et nourrir la foi catholique.des fidèles de son diocèse.

Le spécialiste de l'éthique de la vie du Québec, l'homme qui respire l'amour, la joie et la paix.

Le canoniste débonnaire de Terre-Neuve, un leader perspicace et détendu.

L'Irlandais souriant de Montréal, un soutien calme et discret pour toutes les personnes.

Le chanteur de Timmins, architecte d'une nouvelle façon de vivre en Église.

Le diplomate d' Ottawa, un évêque d'entregent.

  Un athlète naturel de Copper Cliff, Ontario, un berger bienveillant pour toutes les personnes.

  Une voix puissante du Nouveau-Brunswick pour les francophones du nord de l'Ontario.

Fils du "Moulin à Fleur" à Sudbury, Ontario, l'âme de l'Office provincial de l'éducation catholique en Ontario (OPECO), engagé dans la formation des professeurs et des catéchistes francophones.

Élevé sur une ferme à Hanmer, Ontario, un intellectuel, un pasteur défenseur des pauvres et des travailleurs

Évèque coadjuteur avec droit de succession.