Dans ma dernière lettre pastorale, j'ai promis de traiter de la question importante du péché ainsi que la beauté de la repentance. Nous sommes maintenant dans le temps du Carême, un temps dédié à ces mêmes thèmes. Alors je voudrais donc proposer cette quatrième lettre pastorale comme une réflexion sur la grandeur de la miséricorde de Dieu et sur la manière dont nous pouvons vivre dans cette miséricorde. Le péché dans notre vie n’a pas nécessairement le dernier mot : nous sommes appelés à l’épanouissement spirituel ! Qu'est-ce qu'un péché ? La définition la plus élémentaire du mot « péché » est un « mauvais choix moral ». Ainsi, même si le mot « péché » n’est pas souvent entendu en dehors du contexte de l’Église, la réalité du péché est quelque chose que nous rencontrons quotidiennement, même venant de nous-mêmes. Tout d’abord, le péché est un choix. Nous croyons que le libre arbitre existe et qu'il est un don de Dieu. Dans ma deuxième lettre pastorale, j’ai souligné que nous ne devons pas seulement expérimenter l’amour des autres pour devenir comme Dieu, mais également nous devons être capables de retourner cet amour. Cela dit, l’amour ne peut être forcé ou manipulé, sinon cet amour est faux. L'amour découle nécessairement de la liberté intérieure. Cela veut dire que notre libre arbitre nous a été donné comme condition préalable fondamentale pour partager la nature divine et devenir semblable à Dieu. Bien entendu, tous les choix que nous faisons ne doivent pas nécessairement avoir une qualité morale. Certains choix sont fondés sur des goûts simples. Par exemple, lorsque nous allons dans un restaurant buffet, nous sommes offerts toutes sortes de choix alimentaires. Toutefois, choisir ce que nous mettons dans notre assiette n'est généralement pas un choix moral. Cela dit, parfois les choix ont une qualité morale, et faire un mauvais choix, c’est un péché. Alors, qu’est-ce qui fait qu’un choix est mauvais ? En termes simples, c’est lorsque le choix est égoïste. Le libre arbitre existe pour nous donner le pouvoir d’aimer, et l’amour est toujours quelque chose de centré sur les autres. Lorsqu’au contraire nous devenons égocentriques et que nos choix reflètent notre égoïsme, ces choix ont un contenu pécheur. Il n’est pas toujours facile de déterminer si un choix spécifique est égoïste, car ces choix sont souvent teintés d’une compassion fausse ou partielle. De plus, nous trouvons souvent des excuses très vite pour un mauvais comportement. Mais cela ne veut pas dire que les mauvais choix moraux n’existent pas. Le simple fait qu’il existe des lois définissant certains comportements comme des crimes est la preuve que la société dans son ensemble accepte que certains choix soient meilleurs que d’autres. D'où vient le péché ? Imaginez un instant une société ancienne où tous les gens étaient motivés uniquement par l'amour dans leurs choix, et non par l'égoïsme. L’attention et la confiance mutuelles seraient la règle en toutes choses. Imaginez maintenant qu’une personne dans cette société se tournait vers l’égoïsme et commençait à pécher. Au début, cette personne bénéficierait grandement de l’amour des autres, les prenant pour acquis tout en bénéficiant gratuitement de leur générosité. En effet, certaines personnes pourraient être profondément blessées et victimisées. Cependant, à mesure que les gens commenceraient à percevoir cette menace, une attitude défensive s'installerait et une controverse éclaterait alors que la société tenterait de comprendre ce nouveau comportement étrange. La personne égoïste pourrait réussir à manipuler cette confusion et à gagner certaines personnes de son côté. Des pactes et des alliances commenceraient, finissant par diviser la société en factions. La sécurité mutuelle et le progrès promis par l’amour seraient anéantis par les actions d’une ou de quelques personnes seulement. L’amour serait toujours le but désiré, mais un amour rempli totalement de confiance serait trop facilement naïf. L’amour mutuel se transformerait trop facilement en hésitation mutuelle, en doute ou méfiance et en jugement mutuel. En tant que catholiques, nous croyons que quelque chose de semblable s’est produit au début de l’humanité. Lorsque les premiers peuples sont apparus, ils vivaient en harmonie avec Dieu et les uns avec les autres. En effet, cette harmonie faisait partie de l’image et de la ressemblance de Dieu en nous. Mais bientôt une tentation de pécher est apparue, suivie par le choix de pécher. Par conséquent, la division s’est installée. Cela a également créé une séparation entre nous et Dieu parce que Dieu est amour et le péché est le contraire de l’amour. Puisque ce péché s’est produit aux origines de l’humanité, nous l’appelons « péché originel ». La Bible le décrit en termes symboliques dans le livre de la Genèse, chapitre 3, où nos premiers parents, appelés Adam et Ève, ont mangé un fruit défendu. Nous ne savons pas vraiment quels étaient leurs noms, car « Adam » et « Ève » sont probablement des noms symboliques. Aussi, la consommation du fruit est probablement un symbole de ce premier péché, quel qu'il soit. Toutefois, nous croyons que ce premier péché s’est produit à un moment donné de l’histoire. De plus, ce péché a endommagé notre relation avec Dieu et entre nous, avec ses conséquences transmises de génération en génération. La plus grave de ces conséquences est la perte de la présence et la demeure du Saint-Esprit en nous. Notre âme est comme un vaisseau destiné à contenir cette présence. En effet, le Saint-Esprit est l’amour présent dans la Sainte Trinité versé dans nos cœurs. Dans le cas des péchés mineurs, appelés péchés véniels, notre âme est blessée et affaiblie dans notre capacité à accepter et à rendre l’amour de Dieu en nous. Dans le cas de péchés plus graves, appelés péchés mortels, notre âme ne contient plus cette présence intérieure. C'est ce qui s'est passé avec Adam et Ève. Cependant, le péché d’Adam et Ève a des conséquences pour nous aussi : nous naissons dans un état spirituellement affaibli, appelé « état de péché originel » (par opposition au péché originel réel au début de l’humanité). Cela signifie que nous pouvons toujours avoir le libre arbitre pour choisir d’aimer et que nous pouvons aspirer à faire le bien. Par contre, nous avons besoin de l’aide de Dieu pour vraiment l’accomplir. Dans une prochaine lettre pastorale, nous verrons comment le péché originel se transmet d’une génération à l’autre et ce fait, on ne peut pas le contester. Après tout en tant qu’êtres limités, comment pouvons-nous savoir quel est vraiment le bon choix dans chaque situation ? Comment pouvons-nous même savoir que nous ne nous laissons pas motiver par notre égoïsme, en nous donnant des justifications pour un mauvais comportement ? Une fois que les effets négatifs du péché sont présents, nous avons besoin de l’aide de Dieu pour y échapper et s’en tirer.
La réparation du péché
Il existe bien sûr un grand nombre de mauvais choix moraux possibles. Certains de ces choix concernent notre relation à Dieu. D’autres choix se rapportent à notre relation avec les autres ou à la société, ou encore le choix face au respect que nous nous devons en tant qu’êtres créés à l’image de Dieu. Certains choix constituent un péché plus grave que d’autres, selon la nature de l’acte, son contexte, etc. Mais quelles que soient les qualités spécifiques du péché sous-jacent, tous les péchés, quels qu’ils soient, partagent un trait commun : une fois commis, ils créent un devoir correspondant. C'est le devoir de se repentir. Comme le péché, la repentance est un autre mot à consonance religieuse, mais elle est assez facile à comprendre. La repentance se compose de quatre éléments principaux : assumer ses responsabilités; demander pardon; réparer le tort; et s'efforcer de ne plus recommencer.
Lorsque nous péchons, nous devons assumer la responsabilité de nos mauvais choix. Il est trop facile de rejeter la faute sur les autres pour les mauvaises choses que nous faisons. Mais après tout, si c'était vraiment un péché, notre libre arbitre était impliqué, et donc notre responsabilité est engagée. La déviation et l’évasion sont à l’opposé du repentir.
Une fois que nous avons pris nos responsabilités, nous devons demander pardon. Nous devons exprimer nos regrets et notre tristesse pour ce qui s’est produit et pour le rôle que nous y avons joué. Cela contribue grandement à guérir nos âmes et à guérir les relations endommagées.
Bien entendu, aucune demande de pardon n’est sincère sans la reconnaissance des conséquences négatives de notre péché. Nous devons donc essayer de corriger et reconnaître nos torts, du mieux que nous pouvons, afin de réparer les dommages causés par notre péché.
Enfin, la modification la plus significative que nous puissions apporter est celle de notre propre vie. Parfois, les péchés découlent de mauvaises habitudes. Même si nous regrettons notre péché, nous excusant encore et encore et cherchant régulièrement à réparer les dégâts causés, le repentir ne serait pas complet sans une promesse sincère. Nous devons faire cette promesse et faire un effort de se défaire de cette habitude négative et de ne plus commettre le péché.
La repentance peut concerner nos relations humaines, ainsi que notre relation avec Dieu. Bien vécu, c'est une chose très noble et même sainte. Ce n’est pas toujours facile, car cela nous oblige à être humbles. De plus, nous prenons le risque que la personne que nous avons blessée n’accepte pas nos excuses et nos efforts sincères pour réparer nos torts. Cependant, cela dépend d'eux. Même sans savoir comment le tout se déroulera, le devoir de repentir demeure une réponse nécessaire et commune à tous les péchés. Y a-t-il des péchés impardonnables ?
J’ai parfois rencontré des gens tellement coupables de ce qu’ils ont fait qu’ils se demandent s’ils pourront un jour être pardonnés. Le pardon entre les personnes dépend évidemment de la volonté de la victime de pardonner. Par contre dans le cas de Dieu, nous pouvons être assurés que Dieu est toujours prêt à pardonner, quelle que soit la gravité de notre péché. C’est un élément clé de l’Évangile de Jésus. Cela dit, Jésus a mentionné qu’il y avait un « péché éternel » qui ne pouvait être pardonné. La Bible appelle cela le « blasphème contre le Saint-Esprit ». Dans l’Évangile de Marc, par exemple, Jésus enseigne que « Tout sera pardonné aux enfants des hommes : leurs péchés et les blasphèmes qu’ils auront proférés. Mais si quelqu’un blasphème contre l’Esprit Saint, il n’aura jamais de pardon. Il est coupable d’un péché pour toujours. » (Mc 3, 28-29). Qu’est-ce que ce « blasphème contre le Saint-Esprit » ? Il ne s’agit pas d’un péché particulier, mais plutôt du choix de l’impénitence. Tel que souligné, tous les péchés ont une chose en commun : dès qu’il est commis, un péché crée le devoir de se repentir en demandant pardon. Tout péché peut être pardonné par Dieu, sauf un péché pour lequel nous refusons de nous repentir. Bien sûr, nous pouvons toujours changer d’idée durant notre vie sur terre et venir à Dieu pour demander pardon, même pour les péchés commis il y a de nombreuses années. Jésus enseigne qu’il y a une grande joie au ciel lorsque nous nous repentons. Cela devrait donc nous encourager à ne jamais hésiter à chercher à nous réconcilier. Mais ne nous trompons pas. Le Ciel est une expérience de la perfection de l’amour, reçu et donné. Refuser de nous repentir signifie que nous nous plaçons au-dessus de ceux que nous avons blessés, y compris Dieu. C’est pourquoi il s’agit d’un « blasphème » et pourquoi ses conséquences peuvent être éternelles. Il n’y a pas de place au paradis pour l’égoïsme. Voici pourquoi le purgatoire existe. Comme le dit la Bible, rien d'impur ne peut entrer dans la vie éternelle (cf. Apocalypse 21 : 27). Et qui d’entre nous est totalement pur quand il s’agit de juger ? Le purgatoire est une grande bénédiction. C'est une dernière chance pour nous de nous purifier de notre égoïsme qui nous suit, même après notre mort, afin que nous soyons pleinement préparés à la plénitude de la vie divine qui nous attend. Tout le monde au purgatoire finit par aller au ciel. Aussi, nous pouvons être fortifiés par les prières des autres et de l’Église pour traverser cette expérience plus efficacement. Cela dit, même l’accès au purgatoire présuppose une volonté intérieure de se repentir du péché, même imparfaitement. Nous ne devons donc pas négliger ce devoir de nous détourner du péché. L'Église et la repentance
Chaque année, l'Église nous accorde le temps spécial du Carême pour entreprendre notre préparation spirituelle à Pâques. Ceci est destiné à être une saison de pénitence. Le mercredi des Cendres, lorsque les cendres sont déposées sur notre tête, nous entendons les mots « Convertissez-vous et croyez à l'Évangile » ou « Souviens-toi que tu es poussière, et que tu retourneras en poussière ». Les lectures bibliques que nous entendons tout au long du Carême nous rappellent l’importance du devoir de pénitence. Cela ne signifie pas que le Carême est une période pour se sentir constamment coupable ou pour se punir. C’est plutôt le moment de jeter un regard honnête sur nous-mêmes et de nous donner la permission de nous approcher à nouveau de Dieu et de demander pardon pour nos péchés. Dieu a donné à l’Église les moyens de rendre ce pardon réel. Le sacrement fondamental du pardon des péchés est le Baptême. Un adulte baptisé demande en effet à entrer dans une relation si totale avec Dieu qu'elle est le point de départ du paradis ici sur Terre. Entre autres effets, il y a le pardon de tous les péchés passés, aussi graves soient-ils, ainsi qu'un renforcement de l'âme à tel point que le purgatoire est instantané. Mais le Baptême ne consiste pas seulement à retirer le mal de notre âme, mais à le remplacer par le bien. Avec le Baptême, la demeure de l’Esprit Saint en nous restaurée, ce que Dieu désire pour nous et a désiré depuis les premiers hommes. C'est pourquoi nous baptisons les bébés. Ils n’ont aucun péché personnel, mais le manque de cette demeure en nous est le « péché originel » que nous avons tous depuis le moment de notre conception. C'est ce manque de grâce que le Baptême corrige. Les gens sont parfois surpris d’apprendre que le Baptême est le sacrement fondamental du pardon des péchés. Après tout, n’est-ce pas à cela que sert le sacrement de Réconciliation ? Pourtant, la Réconciliation est en réalité un sacrement par lequel nous nous repentons de nos péchés post-baptêmes. En effet, nous demandons à Dieu de nous restaurer dans l'état dont nous jouissions le jour de notre Baptême. Nous bénéficions donc spirituellement du fait d’apporter tous les péchés, quelle que soit leur gravité, à ce sacrement. De plus, tous les péchés graves, doivent être confessés, en guise d’expression d’un repentir sincère à leur égard. La Confirmation est aussi un sacrement qui apporte la réconciliation. Comme nous le savons, le péché divise : il a divisé nos premiers ancêtres, et il peut même diviser les chrétiens d’aujourd’hui. La Confirmation est le sacrement qui fonde l'unité de l'Église et qui aide à surmonter les divisions. Par exemple, les personnes baptisées dans une Église protestante et qui recherchent l'unité avec l'Église catholique sont reçues par la profession de foi et le sacrement de Confirmation. L'Eucharistie est aussi un sacrement de repentance. Comme nous le savons, la vraie repentance implique non seulement de s’excuser et de réparer le tort, mais aussi de travailler sur nous-mêmes pour toujours être fidèles à notre engagement envers Dieu et grandir dans notre relation avec lui et avec ceux qu’il aime. L'Eucharistie est un élément clé de ce processus. Chaque fois que nous allons à la messe, nous entendons des lectures bibliques et une explication de notre foi. Ainsi, nous augmentons notre connaissance et approfondissons notre union avec le Seigneur à travers la communion. En quittant la messe, nous devrions, à chaque fois, être un peu plus charitables, être plus unis les uns aux autres, et vivre selon la vision d'une communauté aimante initialement prévue par Dieu pour l'humanité. Alors que nous commençons à ressentir la fragilité de notre vie, le sacrement de l’Onction des Malades agit comme l’achèvement de la pénitence chrétienne. La pénitence est quelque chose que nous devrions faire tout au long de notre vie. Cette pénitence nous aide à discipliner nos désirs et nous maintient ancrés dans la réalité de notre fragilité spirituelle. Offrir nos souffrances en les acceptant et en les endurant patiemment tandis que nous essayons de les résoudre, est une forme de pénitence très puissante. L'Onction des Malades consacre ces efforts et cette attitude, et fournit le renforcement pour la réparation ou l’expiation finale du péché. Autrement dit, tout comme la Réconciliation renouvelle le pardon des péchés, l'Onction des Malades apporte le renforcement de l'âme nécessaire pour passer par la purification finale avant d'entrer dans la vie divine. Il existe de nombreuses autres manières par lesquelles notre tradition spirituelle nous encourage à vivre la plénitude de la miséricorde, tant de la part de Dieu que les uns envers les autres. L’Église est toujours une communauté de pécheurs, nous y trouverons donc toujours des imperfections et (malheureusement) parfois même des maux graves. Toutefois au mieux, l’Église est une communauté de pécheurs qui s’efforcent de devenir des saints. En effet, l’Église est appelée à être la semence d’une humanité restaurée dans la grâce, comme Dieu l’a toujours voulu. Pour que ce soit le cas, nous devons nous renouveler. Cela commence avec nous, en tant que personnes vivant dans la grâce et dans la repentance. Vivre le Carême
Cette année, notre temps de Carême se vit dans le contexte du Jubilé de l'Espérance. Le pape François nous a tous invités à renouveler le sacrement de la Réconciliation dans nos vies, ainsi qu'à vivre l'indulgence jubilaire, notamment à travers des temps de pèlerinage personnel. Maintenant que le printemps est arrivé, je déclarerai bientôt nos lieux de pèlerinage privilégiés de notre diocèse. Souvenons-nous que le voyage que nous devons faire avec notre cœur est plus important que tout voyage que nous pouvons faire avec nos pieds. C'est pourquoi je vous invite tous à vivre les sacrements de ce Carême, et en particulier, le sacrement de la Réconciliation pour ceux et celles d'entre nous qui sont catholiques. Peu importe combien de temps cela dure, ou même si c’est la toute première fois, la confession est bonne pour l’âme ! J’encourage également nos prêtres à faire des efforts généreux pour rendre le sacrement de la Réconciliation accessible à votre peuple. Nous avons le privilège d’être les ministres que Dieu envoie pour que les gens puissent expérimenter la repentance et la Réconciliation à laquelle Dieu les appelle et souhaite pour eux. Ma prochaine lettre pastorale aura pour thème la Semaine sainte. Nous regarderons droit dans les profondeurs terribles du péché, en regardant l’exemple de Judas. Par la suite, nous regarderons ensemble le Christ sur la croix. Sa passion n’est pas uniquement une expression de la profondeur de la dépravation du péché, c’est-à-dire le manque à l’amour véritable envers Dieu et envers notre prochain; elle témoigne aussi la profondeur de l'amour de Dieu pour nous. Nous examinerons également sa mort et sa résurrection, en voyant comment la descente du Christ aux enfers et sa résurrection ultérieure n’étaient pas seulement pour Lui, mais pour nous tous. Ce sont ces mystères qui nous aident à voir à quel point Dieu veut partager sa vie divine avec nous. +Thomas Dowd Évêque de Sault Ste-Marie Le 5 mars 2025 Mercredi des cendres
QUESTIONS DE RÉFLEXION ET DE PARTAGE
Avant de réfléchir à ces questions, il faut savoir que les prêtres catholiques sont formés pour aider les gens à comprendre leur vie morale. Que vous soyez catholique ou non, si vous souhaitez parler avec un prêtre catholique des problèmes découlant de ces questions, vous êtes le bienvenu.
● Suis-je le genre de personne qui admet facilement mes défauts ? Est-ce que je me mets plutôt sur la défensive ? À quel point ma conscience est-elle sensible ? ● Est-ce que je pardonne facilement aux autres ? Est-ce que je pose des conditions au pardon que j’offre ? ● Comment ai-je éprouvé ou connu le pardon des autres ? Comment ai-je goûté le pardon de Dieu ? ● Dans ma vie, à qui dois-je m'excuser ? De quelles manières dois-je réparer mes péchés passés ? ● Quelles habitudes morales négatives est-ce que j’ai ? Quelles mesures devrais-je prendre (ou que je prends) pour essayer d’éviter de tomber dans les péchés habituels ? ● Y a-t-il des choix que j’ai faits dans ma vie pour lesquels je me sens coupable et dont j’ai honte ? Y a-t-il des choix que j’ai faits en espérant que les autres personnes dans ma vie n’apprendront pas ? ● Ai-je approché Dieu pour obtenir son pardon ? Si oui, de quelle façon ? ● (Pour les catholiques) Combien de temps s'est écoulé depuis ma dernière confession pour vivre le sacrement de la Réconciliation ? Quels sont mes plans pour revenir à l'Eucharistie ou la Sainte Cène?